Reviews

Brésil

Sao Paulo

Plus grosse ville du Brésil avec 12 millions d’habitants, Sao Paulo est souvent zappée par les voyageurs à cause de son manque d’attraits touristiques.

Mon hostel était dans le quartier arty de la ville : Vila Madalena. Plusieurs rues de ce district sont couvertes de graffitis et c’est un de mes gros coups de coeur du Brésil !

J’ai visité le musée MASP et l’exposition en place était consacrée aux peintres…français. Pas très exotique donc mais des belles oeuvres tout de même de : Monet, Manet, Delacroix, Picasso (bon ok techniquement il est pas français lui)…

Pour finir ma visite de Sao Paulo, j’ai fait une promenade de 3 heures dans le centre ville. J’ai vu une fois de plus beaucoup d’églises, le théâtre municipal, des musées (notamment une exposition consacrée aux jeux olympiques avec les différents flammes olympiques, médailles, affiches…) mais aussi malheureusement beaucoup de SDF. L’écart de richesse très important qui existe au Brésil se fait fortement ressentir dans le centre de Sao Paulo.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA )OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Rio

Les favelas de Rio sont une des figures les plus tristement emblématiques de la ville.
J’ai décidé de ne pas aller les visiter car éthiquement je ne voulais pas donner de l’argent à un tour organisé, j’aurai eu l’impression faire un safari photos pour voir des pauvres… Je ne voulais pas non plus y aller par moi-même pour des raisons de sécurité…

Ma première visite fût l’incontournable Corcovado (ou Christ bossu) qui surplombe la ville de Rio. Pour pouvoir y accéder il faut prendre un train mais avec la forte affluence touristique, il y avait environ 1h30 d’attente. En attendant, j’ai visité  le musée d’art naïf. On a l’impression que les peintures ont été faites par des enfants mais il y en avait tout de même une ou deux d’intéressantes sur l’histoire du Brésil.
Après 30 minutes de petit train, j’arrive au pied du Christ. La statut est imposante et comme tout le monde je fais ma photo en imitant la pose.
Tout autour de la statue on a une vue panoramique magnifique sur la baie de Rio et notamment sur le pain de sucre.

L’après-midi, je fais comme à Sao Paulo, une ballade de 3 heures dans le centre ville.
La marche est agréable avec toujours des musées, des églises et le théâtre municipal. Je n’ai rien vu d’extraordinaire jusqu’à ce que j’aille dans la plus vieille confiserie de la ville : La confeteiria Colombo, et que je goûte un Brigadeiros. C’est une pâtisserie typique du Brésil à base de la un régal !

Le lendemain je suis allé au Jardin Botanique. Le jardin est très agréable et très bien aménagé avec les grands classiques : orchidées, roses, nénuphars, jardin japonais… mais aussi des petits singes qui se promènent en liberté.
Petit craquage pour le déjeuner avec un carré d’agneau et une purée de pomme de terre au fruit de la passion !
Direction ensuite les plages de Leblon et Ipanema ! Les plages de Rio sont des belles et grandes plages de sable blanc mais l’eau était un peu trop froide pour que je me baigne (et oui je commence à faire mon difficile avec toutes ces plages). J’ai quand même siroté une petite caipirina sur la plage :)

Pour mon dernier jours à Rio, j’ai commencé par la célèbre plage de Copacabana.
Cette plage est le versant féminin des plages de Sydney, ici pas de surfers bodybuildés mais des brésiliennes en string.
Je longe la plage pour me rendre ensuite au pain de sucre. Il faut emprunter deux téléphériques pour monter à son sommet mais là encore on a une vue magnifique sur la ville.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Iguassu

J’arrive en milieu d’après-midi dans la ville de Foz de Iguacu qui est située à quelques kilomètres de la frontière argentine et de la frontières paraguayenne. Je n’ai pas beaucoup de temps et je décide pour ce premier jour de visiter le plus grand barrage du monde : le barrage Itaipu. Ce barrage a été construit conjointement pas les brésiliens et les paraguayens et voici quelques chiffres pour vous donner une idée de l’importance du projet :
– 380 fois plus de fer utilisé que pour la tour eiffel
– 8 fois plus de volume creusé que pour l’eurotunnel
Malheureusement, mes photos du barrage ne sont pas terribles car il était en contre-jour.

Passons maintenant aux choses sérieuses avec la visite des chutes d’Iguacu.

Le côté argentin des chutes n’est pas loin mais avec la faible fréquence des bus et les arrêts obligatoires aux deux frontières, j’ai quand même mis 2 heures pour y arriver. Mauvaise nouvelle en arrivant sur place, suites à de fortes pluies il y a quelques mois, une partie des installations ont été détruites et seulement la moitié des chutes peuvent se visiter.
Ayant du coup plus de temps que prévu, je décide de m’approcher des chutes au plus près en faisant une excursion en bateau.
Le speedboat m’a donc permis d’avancer sur les rapides et d’aller au pied des chutes et des gorges du diable. Ils m’avaient prévenu que je risquais d’être mouillé donc j’avais mis mon k-way mais on était tellement près des chutes que s’était en fait des vagues que je me prenais ! C’était vraiment super et j’ai adoré ce tour en bateau mais je suis ressorti de là trempé des pieds à la tête. Mon appareil photo que j’avais pourtant essayé de protéger est ressorti de là avec un gros rhume et la moitié des fonctionnalités n’étaient plus opérationnelles.
J’ai ensuite fait les parcours inférieurs et supérieurs qui permettent de se promener en-dessous ou au-dessus des chutes. Là aussi c’était vraiment très chouette de déambuler dans ces immenses chutes et aussi de croiser de nombreux coatis.

Après le côté argentin, le côté brésilien. La ballade du côté brésilien est moins excitante car on est de l’autre côté de la rivière et donc on ne se promène pas dans les chutes. Elle est aussi plus courte car le sentier ne fait qu’1,5 kilomètre. Par contre, ce sentier permet d’avoir une vue panoramique vraiment extraordinaire sur les chutes. Le sentier se termine même sur un ponton construit sur la rivière qui permet de s’approcher relativement près des chutes (et d’être encore un peu mouillé^^).
Au final j’ai préféré le côté brésilien car les vues sur les chutes sont vraiment à couper le souffle.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Ouro Preto

Benoit est venu me rejoindre au Brésil pour deux semaines environ pour la dernière étape de mon tour du monde ! Nous nous retrouvons tard le soir à Rio et repartons très tôt le lendemain matin pour Ouro Preto.

Ouro Preto est une ville coloniale de 50 000 habitants. La ville a connu son heure de gloire au 16ème siècle avec l’exploitation des mines d’or. A cette époque la ville comptait plus d’habitants que Rio.

Dès nos premiers pas de la station de bus à notre hostel nous avons été agréablement surpris par cette ville très colorée.

Nous avons logiquement commencé notre visite d’Ouro Preto par la visite d’une mine. Il y a une mine industrielle à quelques kilomètres mais nous avons préféré nous rendre dans une petite mine artisanale.
Les indigènes s’étant un peu émancipés, se sont les esclaves noirs qui étaient envoyés au charbon (enfin plutôt à l’or). Les galeries étant assez étroites, il leur était parfois nécessaire de ramper !

Même si la plupart des musées et églises étaient fermés (lundiiiiiiii), nous sommes allés ensuite faire un tour dans le centre historique de la ville pour s’imprégner de l’atmosphère des lieux. Il y a bien sûr de nombreuses églises mais surtout une grande partie des maisons sont de style colonial et malgré les nombreuses boutiques pour touristes on se sent bien quand on flâne dans les rues d’Ouro Preto.

Nous avons commencé notre deuxième jour en allant en bus à Mariana. Cette autre ville coloniale, considérée comme la petite soeur d’Ouro Preto, est située à 14 kilomètres de cette dernière. La ville est charmante mais elle a quand même nettement moins de caractère que sa grande soeur. Quelques églises plus tard, nous retournons à Ouro Preto où nous faisons le tour des églises et des musées (le très bon Musée d’inconfedencia), ou parfois les deux : des musées dans des églises (Musée senora de pilar).

Pour prendre notre avion pour Salvador (et éviter les 28 heures de bus), nous avons dû nous rendre à la capitale de la région : Bello Horizonte. La ville ne mérite clairement pas le détour car il y a très peu d’attractions touristiques et les rues n’étaient globalement pas très animées : la palme revient au soit disant quartier des restaurants (merci le Lonely) où 3 restaurants se battent en duel.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Salvador

Nous arrivons sous la pluie à Salvador, la capitale de l’état de Bahia. La ville est très étendue et il nous faut quasiment 2 heures pour rejoindre le centre-ville depuis l’aéroport.

Le besoin de main d’œuvre et sa proximité avec les côtes africaines en font au 16ème siècle la plaque tournante de l’esclavage d’Africains. Aujourd’hui encore la majorité des habitants de Salvador ont des origines africaines et on retrouve donc une culture africaine marquée (nourriture, danses, fêtes…).

Le premier jour est pluvieux est un jour de semaine. Nous sommes un petit peu déçus par le manque d’animations dans les rues, y compris en soirée. Nous décidons de nous balader dans le centre ville historique. Les maisons coloniales sont très colorées (d’autant plus que nombre d’entres elles ont été repeintes avant la coupe du monde) et ça donne beaucoup de cachet à Salvador. Comme à l’accoutumé, nous visitons les églises et musées que nous croisons. Mention spéciale pour l’église San Francisco qui contient de nombreux azulejos (ça me rappelle le Portugal).

Nous prenons ensuite le célèbre ascenseur Lacerda, un des emblèmes de la ville, qui permet de relier la ville haute et la ville basse. Nous passons rapidement au marché Modelo. Il s’agit principalement d’artisanat brésilien et c’est assez touristique (pas de street food snif).

Pour terminer cette journée, nous allons au nord de la ville voir l’église de Bonfim. Cette église perchée en haut d’une colline est décorée par des rubans porte bonheur accrochés par superstition par les bahianais.

Le soir nous sommes très gentiment invités à dîner par Victoria et sa tante. Cela nous permet de goûter aux vrais spécialités locales (ça nous change un peu des plats à base de riz et d’haricots^^).

Le lendemain nous allons au sud de la ville à Barra. Ce quartier est réputée pour sa vie nocturne, pour ses plages proches du centre et pour son musée situé au sein de son phare.
Nous nous promenons donc un peu le long de la plage (même si le soleil n’est toujours pas au rendez-vous) avant de visiter le musée nautique. A priori, la vie maritime ce n’est pas ma tasse de thé mais le musée était très bien fait et mettait en parallèle la vie maritime avec l’histoire du Brésil.
Nous nous posons ensuite dans un bar mexicain pour siroter quelques margaritas (beurk, vive les caipirinas) avant de rentrer à notre pousada dans le centre historique. Nous sommes vendredi soir et les rues sont beaucoup plus animées dans le centre ! Il y a même un concert live dans le bar situé juste en face de notre pousada.

Le dernier jour nous retrouvons Victoria pour aller goûter aux fameux Acarajé de Dinha.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

P1060220

Pantanal

Nous avons atterri à Cuiaba capitale du Mato Grosso et point de départ des excursions pour le nord du Pantanal. Nous avons choisi cette ville plutôt que Campo Grande au sud car le nord du Pantanal mélange les types de végétations classiques du Pantanal (savane et marécage) avec des forêts tropicales. Double effet kiss kool  : les animaux du Pantanal et certains de la forêt amazonienne.

Nous avons passé une journée à Cuiaba pour chercher une agence pour notre excursion. C’était assez compliqué car les agences ne répondaient pas aux emails et étaient dispersées dans toute la ville. Les adresses données par le Lonely Planet (pourtant l’édition 2014) n’étaient plus toujours exactes.
Pour des raisons économiques, nous avons fait une croix sur l’excursion des jaguars et sur le guide anglophone car cela doublait le prix de l’excursion de 4 jours.

Après 100 kilomètres de route, nous arrivons dans le début du Pantanal. Dès le long de la route qui nous mène à notre lodge (35 kilomètres de plus) nous voyons un nombre incalculable d’ibis et de crocodiles ! On voit également les premiers paysages de savanes/marécages typiques du Pantanal.

Notre lodge est vraiment tout confort : il y a une piscine, de l’eau chaude, un billard, l’air conditionné et même du wifi ! Elle est située à proximité de la rivière et on voit de nombreuses variétés d’oiseaux et parfois quelques singes autour des habitations.

Nous avons fait une marche tout seul et une guidée aux alentours de la lodge. Les paysages étaient variés et jolis et nous avons vu une fois de plus quelques singes et des oiseaux.

Nous avons fait aussi une excursion à cheval. Les chevaux étaient beaucoup plus obéissants qu’en Mongolie, ils obéissaient aux ordres, ça change :) Nous avons croisé quelques cochons sauvages.
Je n’avais pas mis d’antimoustiques dans le dos et je croyais être protégé par mon tshirt et là, grave erreur, les moustiques du Pantanal sont des sacrés morfales et ils se sont fait plaisir sur mon dos !

Nous sommes aussi partis en jeep faire un safari photo de jour et un de nuit le long de la transpantanal. Nous avons pu voir un fourmilier traverser la route puis une rivière, des flamands roses et également des oiseaux bleus (comme ceux du film Rio).

Ce qu’on a préféré et de loin, ce sont les deux excursions que nous avons faites en bateau le long de la rivière. La première était de jour, nous avons vu beaucoup d’alligators, de crocodiles et de variétés d’oiseaux mais nous avons vu aussi un tapir prendre son bain dans la rivière et aperçu quelques loutres.
La deuxième était pour voir le lever de soleil qui était tout simplement magnifique ! On a pu revoir une loutre qui a sorti sa tête de l’eau à deux mètres de nous.

Au final, le Pantanal a tenu toutes ses promesses, les paysages sont spectaculaires et on voit tout le temps plein d’animaux différents. Un petit pincement au coeur pour le jaguar mais ça me motive à faire un safari en Afrique du Sud ou au Kenya ;)

OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA  OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA  OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Rio 2

Il ne s’agit pas du film mais de notre retour à Rio :) Comme j’avais déjà visité la plupart des lieux touristiques nous avons profité de ces deux derniers jours pour profiter de la vie rio carioca.

Au programme :

– Un dernier tour à Copacabana, cette fois-ci je me suis baigné et j’ai affronté les vagues de l’atlantique (et oui je sais je suis un ouf)
– Une soirée dans un club de samba, là encore beaucoup de Caipirinas et surtout du bon son !
– Un match de foot au fameux stade Maracana qui opposait une équipe de Rio contre une équipe de Porto Alegre. Tous les supportes étaient en maillot de foot et il y avait vraiment une super ambiance (je mets la vidéo, attention au son un peu pourri mais ça donne une idée).

Il faut avoir du budget et du temps pour visiter le Brésil mais j’ai vraiment beaucoup aimé ce pays et ça permis de finir mon tour du monde en beauté !

 

Map Location