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Temples et grottes de Bagan à Hpa’an

Mingalaba !

 Nous nous sommes d’abord arrêtés à Monywa, petite ville peu touristique, réputée pour ses temples troglodytes de falaise calcaire abritant des petits bouddhas. Le site est comparé à un mini Petra (Jordanie).  Certaines grottes ont encore de jolies fresques colorées. Quelques grands Bouddhas couchés sont derrière les arcades des grottes, c’est assez étonnant.
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Nous nous sommes offert un petit plaisir en séjournant dans un hôtel de catégorie supérieure… avec piscine ^_^

Nous avons ensuite visité la pagode Thanbodday. C’est un ensemble constitué de temples pastel. Le toit du temple principal est fait de plein de stupas dorés et l’intérieur est recouvert de minuscules bouddhas blancs, comme des fèves ! Tout autour, des colonnes aux couleurs vives dont certaines m’évoquant un gâteau d’anniversaire, sont recouvertes de ces petits bouddhas. On en mangerait !
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Une parenthèse pour expliquer la différence entre stupa et temple : bon le temple, vous visualisez aisément ; le stupa lui est un monument plein, le plus souvent de forme circulaire.  D’ailleurs,  le plan pentagonal est une création des architectes de Bagan, et fait référence aux quatre derniers Bouddhas du passé ainsi qu’à celui du futur Bouddha, Maitreva.

• Back on the road again vers Bagan. Les vendeuses proposent moultes choses parfois étranges, dans des paniers portés sur leur tête. On a pu voir des pattes grillées de je-ne-sais-quoi (on a prié pour que nos voisins n’en prennent pas !), des petits troncs d’arbres, des œufs de caille peut-être, … Rassurez-vous, ce ne sont pas des sauvages, ils ont aussi des fruits et des trucs très bons ^^
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Bagan, site archéologique bouddhique  de 50km², est LA ville des anciens temples. Il y en a 2834 !!!
Un aperçu de l’ensemble…à perte de vue !
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Nous avons commencé l’exploration à pied du « vieux Bagan », délimité par un mur d’enceinte. Il faut se déchausser pour entrer dans les temples. Le temple Ananda est un des mieux conservés et le plus vénéré. Il attire donc un grand nombre de gros bus touristiques !
OLYMPUS DIGITAL CAMERAConstruit en 1100, ses proportions sont parfaites. Il contient quatre bouddhas en teck, chose assez rare.
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Depuis qu’ils ont découvert les leds et lupiotes, ils en mettent partout voire même autour de la tête des bouddhas, et ça clignote dans tous les sens ! Surprenant !

Le temple Kyakung Ananda Ok,  est quant à lui désert… On peut y admirer de superbes fresques colorées à la lueur d’une lampe torche. Il y est malheureusement interdit de prendre des photos.

Au déj, nous avons découvert les friandises locales à base de tamarin, fruit tropical venant d’Inde et se rapprochant des fruits rouges au niveau du goût. Les restau de Bagan en donnent souvent en dessert. Très bon !
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Le lendemain, nous avons chevauché de fidèles destriers pour parcourir la vaste plaine de Bagan où la plupart des 2384 temples sont dispersés, reliés par des chemins de terre parfois ensablés. Ce qui nous a valu quelques râles envers notre engin mais c’était quand même bien plus pratique, fun et rapide que le vélo. Une première pour nous, eh bien nous voila conquis par les scooters électriques !
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Autrefois, du stuc coloré recouvrait la brique…
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Nous avons pu nous délecter d’un coucher de soleil incroyable sur cette immense plaine

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Back on the road again vers Hpa’an, plus au sud, non loin de la frontière thaïlandaise. Elle est la capitale de l’Etat Karen.

Les minorités ethniques forment près d’un tiers de la population et occupent plus de la moitié du territoire. Sept grandes ethnies sont reconnues par le gouvernement dont les Shans, Môns, Karens… L’hétérogénéité de cette population est à l’origine des nombreux problèmes inter-communautaires dans le pays, notamment les attaques du gouvernement infligées aux musulmans en 2012 (par des moines, entre autres…) devant un silence international !
Nous sommes allés en territoire Karen pour rendre visite à une petite fille Karen et d’origine Tamoule que Cyril parraine avec enfants du Mékong dans un foyer d’accueil catholique, l’occasion aussi pour nous d’en apprendre davantage sur ces conflits…

Nous avons été pris en charge par le volontaire sur place, Sylvain, arrivé quelques mois plus tôt il souhaite rester quelques années dans le pays, tant il s’y  plaît ! Les prêtres et évêques nous ont très gentiment accueilli et nous avons eu la chance de visiter deux foyers.

Le premier est celui de la ville de Pathein.
Des garçons et des filles âgés de 12 à 17 ans vivent dans ce foyer. Ils ont chacun leur bâtiment et l’endroit est plutôt grand et accueillant. Le prêtre était fier de nous montrer sa jolie crèche en forme de cœur dans son église, moderne et colorée^^ . Lors de sa première visite, Sylvain avait partagé un moment fort avec eux, l’ascension du mont à côté du foyer, histoire de se rapprocher et d’essayer de briser la glace avec les filles, très timides en Birmanie. Il leur a transmis les photos prises à l’occasion. Les enfants étaient très content de se découvrir sur les photos, se les passent ou les cachent.
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Pour notre part, nous avons posé quelques questions aux enfants comme par exemple ce qu’ils aimeraient faire plus tard. Le résultat est plus que surprenant : trois garçons veulent être soldat !! Vivant dans un foyer catholique et dans une ancienne dictature militarisée… Nous n’avons pas osé les questionner sur ce choix mais on peut penser  que c’est à cause du conflit Karen / Junte : ils veulent prendre les armes pour défendre les Karen. Quelques filles souhaitent devenir infirmière ou encore professeur, c’est bien les filles ^^

Dans le deuxième foyer à Thaton, là où se trouve Nwe Nwe Win la filleule de Cyril, nous avons été accueillis par les enfants en tenue scolaire et nous offrant des chants de Noël ! Chou !
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Il n’y a que des filles ici. L’espace est plus réduit et l’église est en travaux. Les bancs ont été placés à l’extérieur. Comme Sylvain nous avait prévenu, les filles sont assez timides. On réitère les mêmes questions que
dans le 1er foyer : matières préférées, frères ou sœurs, quel métier… Et là, attention : 8 veulent être sœurs ! C’est compréhensible, elles sont leur modèle et elles s’occupent des enfants au foyer. Nwe Nwe Win est juste derrière Cyril, tout à gauche. Toute mimi mais super timide ^_^
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Nous nous sommes ensuite réunis avec les prêtres, Sylvain et Nwe Nwe win  dans une pièce mais cela intimidait encore plus la jeune fille qui se retrouvait seule dans la salle personnelle du prêtre. Nous lui avons posé quelques questions, Sylvain essayait de la détendre avec un peu d’humour, et nous lui avons demandé si elle souhaitait voir des photos de notre pays et elle semblait intéressée. S’enchaînent quelques photos de la France entre Paris, Lille, la côte d’Azur et Granville (merci le téléphone !). Elle semblait attentive à ces images différentes de ce qu’elle connaît. Elles ont la télévision mais ne la regardent qu’une fois par semaine pour un film birman alors peut-être découvrait-elle ce genre d’images…

Nous avons ensuite rejoint leur dortoir pour dire au revoir à toutes les filles. Par chance, l’une d’entre elles s’appliquait du tanaka sur le visage. Quoi, mais qu’est-ce que c’est Jamie ? Mais c’est bien sûr le soin de beauté incontournable en Birmanie, Fred ! Cette chose jaune pâle que vous avez peut-être aperçu sur les joues des jeunes filles dans nos photos. En fait c’est une préparation à base de tronc de tanaka, réduit en poudre par frottement sur une pierre plate, et mélangé avec de l’eau. Entre maquillage et soin elle protège du soleil, éponge la transpiration et surtout embellit femmes et enfants du pays (et parfois quelques jeunes éphèbes !). On a alors compris que ce n’était pas juste des bûchettes que vendait parfois les femmes aux paniers sur la tête près des bus ! J’ai pu alors timidement me laisser maquiller par la jeune fille ! Au départ on ne voyait rien sur mes joues, plus pâles que les leurs. Puis en séchant, le jaune est apparu…Tadaaaam !
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Excusez la qualité pourrie de celle-ci, made in Iphone.

Enfin, avant de quitter Hpa’an, nous avons visité les alentours. On y découvre de belles grottes d’art rupestre et des grottes bouddhiques dispersées  autour du Mont Zwegabin.  Les grottes contiennent de nombreuses statues de bouddha à même les parois rocheuses. Certains bouddha miniatures sont tombés avec les séismes ou…avec les tremblements des usines d’à côté ! Dommage pour le patrimoine…OLYMPUS DIGITAL CAMERA

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Dans la grotte de Sadar, on aperçoit et on entend surtout des chauves-souris. On observe des formations intéressantes dû à l’écoulement de l’eau ou des trous formés dans la roche par les gouttes d’eau qui tombent.
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La grotte débouche sur un lac et sur un magnifique halo de lumière éclairant un rocher du haut duquel un stupa est perché. Image divine !
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On embarque dans une petite pirogue. Nous traversons une grotte à demi recouverte par les eaux où un pêcheur travaille et où les reflets de la roche sur l’eau donnent une étrange impression de paysage lunaire et symétrique.
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Nous arrivons ensuite dans l’autre partie du lac. Le paysage est à couper le souffle. Des rizières vertes, la montagne pour toile de fond, des reflets parfaits sur l’eau, le seul bruit de la pagaie qui fend l’eau… Magique ! Les pêcheurs et agriculteurs sont à l’ouvrage. On passe juste à côté de ceux qui plantent le riz les pieds dans l’eau et des enfants qui les aident, de ceux qui récoltent à la main ou avec une machine (tiens donc !).
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Un des plus beaux moments et paysages de notre voyage en Birmanie ! J’en suis même encore émue en y repensant !

Nous avons visité un endroit où une pagode est dressée en haut d’un rocher (qui nous rappelle celui de James Bond en Thaïlande). Des jeunes filles nous regardent nous prendre en photo puis nous demandent pour poser avec nous. Elles nous complimentent et sont toutes contentes de voir des occidentaux ! L’une d’elle me touche le bras ^^. Elles sont touristes aussi, mais de Rangoon.
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Paysage de la région de Hpa’an : montagne, campagne, cocotiers, rizières…
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J’espère que la Birmanie vous a autant plu qu’à nous. Les paysages variés entre campagne, montagne, lac, rizières, chili, thé, les temples bling-bling ou en ruines, les gens, les sourires, les couleurs (ouais ça fait cliché !)…

Les notes du jury

Monywa : ++
Bagan : +++
Hpa’an : +++

Tata !
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