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La Bolivie

la Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud. Le relief y est impressionnant et les principales villes des régions que nous avons visitées sont en altitude, jusqu’à 4000 m.

Tupiza

Altitude 2850 m – 23 000 habitants

Le far-west bolivien ! C’est dans la région que Butch Cassidy et Le Kid se sont cachés et ont fini leurs jours.

Petite balade aux alentours de la ville vers le canyon des Incas.
Sur la route, les déchets qui jonchent le sol et le creux d’une vallée nous choquent…des chèvres y trouvent leur compte…Ce problème en Bolivie m’a interpellé, quand on longe parfois des kilomètres de route avec des détritus sur le côté. Pour la plupart, la priorité est de se nourrir et d’essayer de vivre décemment, certainement pas de traiter les déchets… Un jour, je l’espère !
Revenons à nos moutons et au paysage agréable : Des pics de roche flamboyante portent le nom de « vallée des mâles » ou encore « des pénis » ! Je vous laisse en juger par vous-même…
Une fois arrivés au canyon, il est partiellement bloqué par des pierres.
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On a rencontré Camille et Maxime à notre hôtel et nous avons décidé de partir ensemble pour l’excursion de 4 jours du Sud Lipez et du désert de sel d’Uyuni. Avec le guide Milton (alias « Mimil ») et le jeune cuisinier Braulio qui a fêté ses 20 ans lors du circuit, c’est parti pour nos meilleurs moments de la Boliviiiie ! yiiiiihaaaa !!!

Excursion 4 jours : Tupiza – Sud Lipez – Salar d’Uyuni

•  Jour 1 – région de tupiza vers le sud lipez
11h de route annoncées…ouch ! Un résumé de ce qu’on a vu :
– El sillar : superbe point de vue sur la région de Tupiza, les pics rocheux, les cactus…
– Petits villages aux maisons en terre, une école rudimentaire avec des tables et chaises en bois, la cour de l’école est en terre sèche…
– Des lagunes, des volcans, des sommets aux neiges éternelles…
– Des lamas, des vigognes (la différence avec les lamas est qu’elles sont non-domestiquées).

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Jour 2 – Province du Sud Lipez – Réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa
Altitude 4350 m

Situé à la frontière avec le Chili, le Sud Lipez est un endroit désertique franchement exceptionnel avec :
– Des lagunes colorées : Lagune blanche : Mimil nous a dit que ce n’était pas du sel mais quelque chose d’inconnu en français (arbax? arvax?) et je ne trouve pas l’info sur internet où il est dit que c’est du sel ! Peu importe, l’endroit est joli !
Lagune verte : Sa couleur verte/turquoise n’est visible que 2h par jour selon la position du soleil ! Phénomène intéressant !
Lagune rose avec des flamands roses par centaines. Leur couleur est dûe aux crevettes qu’ils mangent qui prennent elles-aussi la couleur du sédiment de la lagune.
La lagune est magnifique, c’est irréel de voir ça !
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– Des animaux partout comme les lamas, trop choupi avec de la laine de couleurs aux oreilles, utilisées pour repérer les troupeaux ! Ils poussent parfois des petits cris comme plaintifs, semblables à un chaton..rohhhh je fonds !

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-Une source d’eau chaude : en plein désert, très touristique, une source chaude relaxante…sauf quand on tombe sur un tampax ! Arrrrggghh ! Merci les touristes !
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– Des déserts dont le désert de Dali : nommé ainsi car il ressemble au désert d’un de ses tableaux. Quelques rochers y sont érigés comme posés çà et là… Avec l’érosion, le vent et le sable, certains sont recouverts. L’endroit est superbe, avec toujours des montagnes autour de nous !

– Des geysers : quel endroit incroyable ! 5000 m d’altitude…le souffle est court dès qu’on fait un « effort ». Considérez un petit saut ou une course sur 5 mètres comme un effort ^_^ Plein de trous béants d’où sortent des fumerolles à l’horizontal tant le vent souffle ! Il y fait très froid. Nous avions vu des geysers au Chili dans le désert d’Atacama, mais ici c’est vraiment différent avec le relief du sol.
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– Des traversées de la pampa et des ruisseaux gelés.
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Jour 3 – la route « alternative »
Venant de Tupiza, nous ne faisions pas le même trajet que les touristes partant d’Uyuni. Nous avions donc le choix entre deux routes. L’une dite « classique » mais avec que des lagunes et l’autre « alternative » avec des formations rocheuses, lagune colorée…Sur les conseils de notre guide Milton, nous avons donc choisi la 2eme option !

Et nous n’avons pas regretté notre choix, car même sans avoir vu la route classique, il n’y avait aucune autre voiture sur notre route. Aucun autre touriste. En plus, les paysages sont plus variés.
Formations rocheuses : la coupe du monde, le dromadaire (bravo à Maxime pour avoir réussi à l’escalader avec le souffle court!), l’Italie antique qui ressemblerait à un village avec une place centrale et présentant des fenêtres dans la roche (en forme d’Afrique ?).
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Lagunes colorées : Pour atteindre la lagune noire, nous avons (enfin) fait une petite marche à travers les bosses de mousse verte et de l’eau gelée. Génial ! Bon autant vous dire que la lagune n’est pas vraiment noire…plutôt bleu foncé.
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– Nous avons vu un coucher de soleil très original avec des reflets comme nacrés sur les nuages ! Comme du sirop dilué… Moment exceptionnel et magnifique auquel l’appareil photo ne rend pas hommage…
Nous avons passé la nuit dans un hôtel de sel. On a goûté, c’est bien du sel Sherlock. La chambre est comme une litière géante !!! Mais interdiction d’y renverser du liquide (zut, c’est raté pour la litière), et d’emporter des morceaux de sel ! rohhh les rabat-joie…
Nous avons forcé notre cuisinier Braulio a boire du vin, ou plutôt de la piquette, offert par ses soins au dernier repas pour trinquer avec nous et fêter ses 20 ans ! Il n’aime pas le vin alors il a bu son premier verre cul sec ^^ !
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Jour 4 – Salar d’Uyuniiiiii
Altitude 3650 m

– La journée a commencé très tôt pour se rendre sur le désert de sel avant le lever du soleil... Mucho frio chicos ! (phrase fétiche de Braulio que nous n’avons cessé de répéter durant le voyage en Bolivie!) L’appareil photo et l’iphone nous ont lâché au bout de quelques minutes à cause du froid.
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Nous sommes ensuite montés sur une sorte d’île avec plein de cactus candélabres. On y a une belle vue sur les montagnes alentours. Contrairement à ce que l’on croyait tous les 4, il y a toujours des montagnes en toile de fond dans le salar ! On avait cru le voir sans rien à l’horizon à la télé ou autre…Le soleil jette une lumière rose sur les montagnes, comme si elles étaient allumées de l’intérieur ! Magiiiique !
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A la descente, nous avons droit à un petit-déj magistral avec du gâteau et même des céréales (oh joie!) à recouvrir de yaourt à boire à la fraise ! Mais siii c’est bon ! En Bolivie, ils mettent du yaourt aussi sur les salades de fruits.

– Ce qu’il faut savoir : Le désert de sel est le pus grand au monde avec 10 580 km² ! Il contient du lithium, ressource exploitée uniquement par la Bolivie qui s’oppose à une intervention étrangère mais qui du coup produit moins que ce qui pourrait être fait par des entreprises étrangères plus performantes. C’est certainement un bon choix pour leur avenir…Même si le pays aurait besoin de cet argent pour sortir de la pauvreté !

Les jeux de perspective. On y avait réfléchi à l’avance : quelles photos sympas faire dans le salar ? Danser sur l’accordéon de Max, trôner sur un flacon de vernis (obligé en tant qu’accro à ces solvants, héhé !), recevoir une grêle de ‘cahuètes, les poses classiques de la cuillère et du souffle sur l’autre, rentrer dans un paquet de gâteau en dansant, et j’en passe ! Avec l’aide de Mimil et de Braulio, on s’est bien amusés pendant 2 heures soit à peine le temps de réaliser que ça y est, on est dans ce désert de sel, mondialement connu et tellement attendu dans le voyage !
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– Sur la route du départ pour la ville d’Uyuni, on est passé devant une sculpture du Dakar (qui passe en Argentine et Bolivie) et il y avait aussi plein de drapeaux.
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Arrivés à Uyuni, on est partis directement pour la prochaine étape avec Camille et Maxime. Allez hop, 6h du bus ! Et attention, les bus boliviens ont une sacrée réputation ! Fenêtre qui ne ferme pas (quand il fait froid) ou qui ne s’ouvre pas (quand il fait chaud), siège cassé, musique à fond les ballons… Mais bon ça va, on a eu de la chance dans l’ensemble !

Potosi

Altitude 4080 m : ville la plus haute !  –  164 500 habitants

C’est une ville minière situé entre les montagnes et les mines. Cyril a visité une mine d’argent avec une agence qui reverse la participation des touristes aux coopératives des mineurs. Les mineurs travaillent à l’explosif alors c’est dangereux… Mais ils n’ont jamais eu d’accidents avec les touristes. Ça fait quand même bizarre de signer une décharge avant la visite, en cas d’incidents ou de décès !
Après un passage dans une boutique spéciale pour mineurs avec du matos, Cyril a acheté des feuilles de coca puis les a donné au guide, qui donne ensuite les cadeaux aux mineurs, visiblement contents. Ils vivent dans des conditions très difficiles comme on peut l’imaginer (photo des maisons aux poutres en bois)… La visite se fait avec un équipement sécuritaire du plus bel effet. Pour prier et faire des offrandes, ils ont une statue en terre disons…spéciale !
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Nous avons ensuite visité le centre ville qui a quelques jolies rues avec des balconnets en bois, une cathédrale avec du marbre rose à l’intérieur offrant une belle vue à 360° sur la ville et les montagnes, des couvents,…
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zone touristique, ne pas uriner !!!

Hop, un bus de 3-4h direction la capitale !

Sucre

Altitude : 2700 m : ahhh ça fait du bien de redescendre !   –  256 000 habitants

Eh oui messieurs dames, Sucre (prononcez « soucré ») est bel et bien la capitale du pays ! On en apprend de bonnes en voyageant… La Paz est en fait le siège du gouvernement bolivien. Elle est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Les trois pouvoirs sont séparés entre ces deux « capitales » : les pouvoirs exécutifs et législatifs à La Paz , le pouvoir judiciaire à Sucre.
En effet, le siège de la police est super beau…
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La fiesta à Sucre : A notre arrivée, la ville fêtait la commémoration de son indépendance qui a eu lieu le 25 mai 1825…sur la place du 25 mai, tant qu’à faire.
Tout le week end a été festif avec défilés militaire puis défilés des étudiants en uniforme -en mini jupe ça devait cailler les pauvres filles ! – concerts et spectacles sur la place, et même discours du président Evo Morales ! Mais on l’a loupé à peu de choses… On a donc eu la chance de voir des danses boliviennes avec tournicotis de mouchoirs à la main ! Sympa !
Le lundi apportait une autre célébration : celle des mamans ! Une sacrée fête ici, quelques boutiques étant fermées pour l’occasion.
Deux jours après, ils remettaient le couvert ! Cette fois c’était pour fêter la victoire de l’équipe de foot universitaire. Et hop, re concert avec en boucle la chanson « Sucre la capital  » qui nous est restée dans la tête ensuite !
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• Surnommée « la ville blanche » pour ses bâtiments blancs en centre ville, Sucre est une jolie ville. Sans doute la plus jolie de Bolivie.

Nous avons vu :
Le marché central avec des jus de fruits frais, hmmm ! On a testé un fruit local : le cherimoya (à droite sur la photo, vert). Ça n’a pas vraiment de goût et ce n’est pas sucré comme un fruit… Le tumbo est aussi un fruit exotique local que l’on a goûté en Amérique du Sud. C’est meilleur !
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La place centrale ombragée avec de beaux édifices tout autour notamment le siège de la police aux vitraux colorés et avec les drapeaux et les symboles du pays sur sa façade.
Beaucoup de drapeaux flottent aux fenêtres des rues. J’ai souvent ressenti la fierté des Boliviens pour leur pays, la lutte de leurs ancêtres et l’obtention de leur indépendance.
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-Des personnes déguisés en zèbre aidaient les gens à traverser, c’était trop marrant ! Ils saluent les automobilistes qui leur répondent et donnent la main aux enfants qui traversent. Une belle initiative et du dynamisme qui donne le sourire !
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– Nous avons visité la casa de la libertad avec une guide parlant français. Parenthèse histoire.
Elle nous a parlé de l’histoire du continent sud-américain et de leur indépendance avec l’armée de Simon Bolivar et le général Sucre à sa tête considéré comme le libérateur de la ville quand Bolivar était occupé à contenir d’autres conflits en Amérique du Sud. Quelque part ils doivent aussi leur indépendance à Napoléon car les espagnoles étaient trop occupés à le repousser pour venir contrer les révoltes indépendantistes en Amérique du Sud. Alors on dit merci Napoléon !
La révolution en Bolivie a été menée par quelques enfants d’espagnols vivant sur le continent, mais non reconnus à part entière, et par les étudiants, suivis par les locaux. Leur révolte s’est inspirée de la Révolution français et de la guerre d’indépendance aux Etats-Unis.

Le couvent St Felipe de Neri est reconverti en école privée. On accède aux toits pour avoir une vue superbe sur la ville et les montagnes alentours nous rappelant que la Bolivie est un pays avec beaucoup de relief !
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La route des incas et le cratère de Maragua

En une journée, nous sommes partis en groupe de 5 français/belges pour fouler le chemin historique des Incas. La jeep nous a amené au sommet du chemin et nous avons descendus le reste pendant 2h. La vue était magnifique avec des montagnes colorées comme en Argentine, mais avec plus de gris/ bleu voire même turquoise à certains endroits.
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Arrivés en bas, nous avons déjeuné en haut d’une cascade et nous sommes allés à pied dans un village situé dans le cratère de Maragua. D’ailleurs cratère ou ancien lac, ils ne savent pas trop. Le guide voulait nous faire visiter l’école (youpiiii) mais elle était fermée  (rohhh non!)et le village vidé de ses habitants car il y avait une fête à Sucre (pour changer !).
Nous sommes alors passés chez une dame qui tissait, pour voir aussi l’organisation d’une maison traditionnelle en terre et paille. La maison est répartie autour d’une cour ouverte où les récoltes sèchent et où la femme tisse. A l’extérieur, il y a un four rond en terre et une échelle en bois posée contre un arbre pour en récolter les fruits. Cette découverte était très intéressante !
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 Le marché de Tarabucco

A 1h de bus de là, le marché nous a permis de mitrailler les boliviennes dans les habits traditionnels. Très touristiques avec des stands d’objets pour touristes mais aussi très local avec le marché aux fruits et légumes, mais aussi des chapeaux, des jupons de velours, des sandales, soit tous les habits des cholitas.
Ces couleurs, ces chapeaux différents pour les hommes et les femmes et différents selon leur status, on ne savait plus où donner de la tête pour les photos ! Ils n’aiment pas qu’on les prenne en photo, ni eux ni leur bétail,  alors on avait trouvé la stratégie : mettre l’appareil devant soi mais pas devant le visage, comme s’il était éteint, et mitrailler au pif… J’ai négocié une photo posée à une vendeuse à qui nous avions acheté des légumes, en échange de la monnaie qu’elle devait rendre, montant dérisoire pour nous. Elle a accepté mais quand je lui ai montré la photo, il y avait quelqu’un d’autre dessus alors elle nous a demandé plus d’argent…Rahhh les méfaits du tourisme !
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– Partir pour La Paz s’est avéré plus compliqué que prévu avec un blocage sur la route, mis en place par des habitants pour manifester contre le gouvernement. Ce genre de blocage est très fréquent en Bolivie et cela peut durer quelques jours comme une bonne semaine. Nous avons donc décidé de patienter un peu a Sucre et nous avons retrouvé Max et Camille. Restau et repos au programme. Au bout de 3 jours, nous ne pouvions plus nous permettre d’attendre, nous avons donc pris un bus pour une autre ville (Cochabamba) à partir de laquelle nous avons pu en prendre un autre pour La Paz.
Allez hop, 18h de trajet de nuit, dans un bus à 28° avec un changement de bus à 5h du matin (ravis)!

 La Paz

Altitude : 3600 m avec un dénivelé de 1000 m entre le haut et le bas de la ville
1 010 100 habitants !!

Située dans une vallée, on arrive par le haut et… Wouahhh quelle vue imprenable sur la ville et les sommets enneigés alentours !!! Il y a tellement de maisons partout, sur les pentes des montagnes, dans la cuvette, partout ! C’est sans conteste la ville la plus impressionnante de tout le voyage. On ne s’attendait pas à ca ! Une belle dernière claque !
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Petit rappel : la ville est donc la capitale administrative du pays qui regroupe les pouvoirs exécutifs et législatifs. La « vraie » capitale pour les boliviens est Sucre, capitale constitutionnelle.

Le marché aux sorcières est un ensemble de rues où on peut observer les boutiques et stands d’offrandes pour les rituels sacrés plutôt occultes, des aphrodisiaques ou autre pilule pour être riche ! Ahhh c’est aussi simple que ça et on nous l’aurait caché ?! Diantre ! Les foetus de lama sont les stars des stands (en haut à droite de la photo, bon appétit).
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La ville présente quelques beaux bâtiments comme une cathédrale, une place avec fontaine, pigeons, et édifice blanc, et quelques ruelles où on se laisse tenter par un jus d’orange pressé, par un cirage de pompes ou encore par des arachides en tout genre. Le dénivelé est impressionnant en étant au coeur de la cuvette, d’où l’on voit à la verticale les maisons situées sur les hauteurs  !
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Excursion à Chaqualtaya, station de ski en hiver offrant un point de vue de fou sur la ville et les alentours. On voyait le quartier d’ El Alto sur le côté plat au sommet de la cuvette avec la piste d’aéroport, le lac Titicaca au loin et les montagnes avec le Huayna Potosi, célèbre sommet de 6 000 mètres de la Cordillère Royale ainsi que le Nevado Illumani qui trône sur la ville avec ses 6 400 mètres ! On a parcouru une superbe route avec des vues sur des lagunes colorées. Une fois dehors, le vent était violent et glacial. On a tenté une grimpette de 30 minutes pour avoir un panorama encore plus beau…mais je n’ai pas pu aller jusqu’au bout, j’étais trop essoufflée et la pente était très raide et étroite avec le précipice de chaque côté, avec ce vent je n’étais pas rassurée ! Cyril a réussi, et apparemment ça valait le coup.
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La vallée de la Lune était recouverte d’un lac autrefois. L’érosion et les sédiments marins ont formé des pics rocheux. L’ensemble est très joli et on se balade au milieu de ce paysage étrange.
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Spectacle de lutte des cholitas : un genre de catch, mais avec des cholitas ! Ces boliviennes des cartes postales, appelées aussi cholas, aux longues tresses noires, jupon velours, châle et chapeau. C’est comique bien sûr et l’une d’elles a même invité des touristes sur scène pour l’aider à se battre ! A l’entracte, Cyril en a profité pour acheter un masque de catch (bouh ça fait peur!), poser avec la cholita favorite et monter sur le ring faire trembler la salle !
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La route de la mort à vélo : Faire 4h de vélo en descente sur des chemins avec graviers (vibrations incluses) ne me tentait pas vraiment et au vu des accidents, j’ai préféré faire ma chochotte ! Cyril le vaillant a donc descendu cette route en fait plutôt large (permettant à 2 bus de pouvoir se croiser), avec de beaux panoramas et des petites cascades à traverser. Il est malheureusement tombé au début de la route ! Douleurs au poignet et égratignures. Rien de grave mais une petite frayeur ! Quand on pense qu’un touriste est tombé dans le ravin quelques jours plus tôt en loupant un virage…
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Après tout ça, on s’est aussi reposé et au restau j’ai battu Cyril à plate couture au puissance 4.
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La suite de la Bolivie c’est dans le zoom sur… »le lac Titicaca » par Cyril himself !

Voilà c’était mes dernières aventures dans ce tour du monde. Cyril poursuit au Pérou, en Equateur et aux Galapagos, et terminera au Brésil en août mais après la coupe du monde de foot.

Je vous quitte avec quelques photos du survol de La Paz à mon départ vers Paris : magique !!! Le plus beau vol en avion que j’ai fait (sans compter les îles polynésiennes !), histoire de clore en beauté ce voyage !
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Votre avis ? 

Tiens, dites-nous un peu quel pays vous a donné le plus envie parmi tous ceux que l’on a parcouru ?! Quelle photo/ paysage vous a le plus marqué, ému, impressionné, fait rire ?

Bisous-lama !

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