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Equateur

Quito

J’ai trouvé beaucoup plus de charme à Quito qu’à Lima. On m’avait  mis en garde contre l’insécurité qui pouvait y régner mais je ne l’ai pas ressentie. La capitale de l’Equateur est une ville agréable avec notamment son centre historique riche en églises et musées.

Vous l’avez compris avec mon article sur le Pérou, malgré leurs charmes, je commence à avoir ma dose (à prononcer avec l’accent portugais) des musées et des églises et je me suis donc concentré uniquement sur les principaux :
– La compana de Jesus. Une magnifique église de style baroque couverte de feuilles d’or. C’est une des plus belles que j’ai vu pendant mon tour du monde.
– Monasterio de San Franciso. Ce monastère dédié à Saint François d’Assise présente des œuvres religieuses.
– Cathédrale. Sa jolie façade domine la place principale.
– Museo de la ciudad. Cet ancien hôpital reconverti en musée comporte une exposition de peintures d’artistes équatoriens mais aussi une autre exposition dédiée au temps où ce musée était justement encore un hôpital.

Je suis allé voir la statue de la vierge qui surplombe Quito. Ça ne vaut pas celle du Christ à Rio (enfin j’en sais rien j’y suis pas encore allé ^^).
Je suis rentré dans la vierge (oula c’est cochon) et j’ai monté les 4 étages pour avoir une belle vue sur la ville et sur les montagnes alentours.

Pour achever mon tour de la capitale, j’ai pris le téléphérique pour aller sur une des plus hautes montagnes qui entoure la ville. Malgré les nuages j’ai pu avoir une vue panoramique sur Quito.

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Mitad del mundo

Le lendemain je suis allé à 50 kilomètres de Quito à la « Mitad del mundo », le milieu du monde dans la langue de Molière. Comme son nom l’indique, ce monument se situe sur la ligne de l’équateur telle qu’elle avait été définie par les scientifiques français (et ouais vive la France) au XVIIIème siècle. Le monument ne présente guère d’intérêt, si ce n’est pour la symbolique qu’il représente. Un musée ethnographique est situé en son sein mais je n’y suis pas allé.

Les français s’étaient malheureusement trompés de 300 mètres environ pour la position de l’équateur qu’on peut définir maintenant précisément et facilement avec n’importe quel GPS. Un musée a été construit justement à cet emplacement exact et il vaut vraiment le détour car en plus de parler succinctement des différents peuples de l’Equateur et de leurs coutumes (les tombes, les têtes réduites…) il permet surtout de se rendre compte des spécificités physiques de la ligne de l’équateur :
– Oeuf
Les forces de gravité étant équilibrées, il est relativement facile de positionner un oeuf cru sur un clou (j’ai mis quand même 3 minutes)
– Marcher droit
Toujours pour la même raison on peut marcher facilement les yeux fermés le long de la ligne de l’équateur en ne déviant pas (ou très peu)
– Force
Là ça commence a être assez impressionnant. Je me suis positionné à 3 mètres de la ligne de l’équateur et je faisais un rond avec mon pouce et mon index que je serrais fortement. Une personne devait ouvrir ce rond et elle n’y est pas arrivée. Je me suis ensuite déplacé sur la ligne de l’équateur et la personne a réussi relativement facilement à écarter mes doigts !
– Robinet d’eau
Le meilleur pour la fin : on place un évier sur la ligne de l’équateur et on y verse de l’eau, L’eau s’écoule dans le siphon sans aucun tourbillon. On déplace ensuite l’évier de 2 mètres vers le nord, on réitère l’expérience et l’eau s’écoule en tourbillonnant dans le sens des aiguilles d’une montre. On fait la même expérience cette fois en mettant le robinet 2 mètres vers le sud et cette fois l’eau s’écoule en tourbillonnant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre !

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Otavalo

Otavalo est une ville célèbre pour son important marché artisanal qui a lieu tous les jours de la semaine. Le samedi il y a également le marché des animaux où tous les habitants des villages alentours viennent vendre leurs poulets, leurs moutons, leur chèvres etc.
Je ne tenais pas spécialement à entendre tous ces animaux brailler donc j’y suis allé un dimanche :) Le marché était assez impressionnant et le lieu idéal pour ramener un souvenir « typique » du pays mais au final l’artisanat équatorien ressemble assez à celui du Pérou et de la Bolivie, je suis reparti les mains vides.
Il y avait en revanche un festival (et oui encore un…) avec concours de danse dans la rue qui réunissait tous les corps de métiers de la ville (pompiers, policiers, infirmiers, électriciens…). Après un long discours des représentant locaux, j’ai pu les voir trémousser leur popotin, le tout bien sûr en costume traditionnel.
Je suis allé ensuite au lac de Cuicocha. A plus de 3000 mètres d’altitude, cet ancien volcan de l’ère glacière est devenu un lac. Au centre du lac on peut voir deux îles. J’ai fait un tour en bateau du lac pour pouvoir voir les différentes rives et à la fin j’ai repris des forces en sirotant un alcool local.

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Quilotoa

La boucle de Quilotoa est réputée pour être parmi les plus beaux paysages d’Equateur. Une partie de la boucle doit se faire en 4×4, j’ai donc uniquement fait un aller-retour vers Quilotoa mais c’est vrai que les paysages sont vraiment époustouflants et le long de la route on traverse de nombreux petits villages. A Quilotoa même, je suis allé voir le volcan qui contient un lac au sein de son cratère (et oui encore). Après une petite heure de descente, je suis arrivé en bas du cratère et j’ai loué un kayak pour me promener sur le lac.

La remontée est assez raide et d’ailleurs la grande majorité des gens louent les services d’un petit cheval pour remonter. Malgré l’altitude et la pente ardue, je décide de monter à pied et cela se fait au final assez facilement, il suffit de prendre son temps (et puis je commence à être habitué à l’altitude avec la Bolivie et le Pérou).

Sur le chemin du retour vers Quito, le ciel est dégagé et j’ai une belle vue sur le sommet enneigé d’un autre volcan, le Cotopaxi.

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Banos

Banos est une ville agréable au cœur d’une vallée réputée pour les activités sportives que l’on peut y pratiquer. Même si mon poignet ne me fait plus mal, il reste fragile et je ne peux malheureusement pas faire de rafting, de saut à l’élastique ou de tyrolienne.

Je suis donc allé voir la plus belle cascade de la région : la pavillon du diable. Au travers d’une petite randonnée, je suis descendu le long de la cascade tout en ayant une très belle vue sur la vallée.

Après l’effort le réconfort, et à défaut de Nutella, je vais me prélasser dans une source d’eau chaude, l’autre spécialité de Banos.

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Cuenca

Mon premier jour à Cuenca est consacré au football car c’est le jour du quart de final France / Allemagne. Je décide d’aller dans le bar avec le plus grand écran de la ville et c’est un bar… allemand ! Inutile de vous dire donc qu’ils portent tous le maillot blanc et que je suis le seul supporter français.
Malgré tout, il y a une très bonne ambiance et j’ai même eu le droit à un « Allez les bleus » pendant la marseillaise ^^.

Je passe le reste de mon séjour à Cuenca à visiter son centre ville coloniale et notamment :
– Le musée Pumapungo. En attendant l’ouverture du musée (merci le Lonely Planet pour la mauvaise heure) je visite à l’arrière de celui-ci les ruines d’un site archéologique. La ballade est agréable et se termine dans une volière et dans un champ où je vois des bébés lamas gambader.
Le musée en lui même est assez riche en oeuvres équatoriennes et présente à l’étage de nombreuses reconstitutions pour découvrir le mode de vie des indiens.
– J’ai parcouru la calle larga et ses nombreux cafés/magasins bobos (on se croirait à Abbesses).
– Les innombrables églises de la ville (il y en a quasiment à chaque coin de rue) et notamment la vieille cathédrale.
– Le musée « interdit ». Il s’agit d’une maison décorée entièrement avec des sculptures et peintures un peu…satanistes.
Sur le chemin du retour vers l’hôtel je devais retirer de l’argent et là grosse galère, impossible de trouver un ATM qui accepte ma carte. J’ai dû essayer une dizaine de banques différentes pour enfin en trouver une.

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Shiripuno

Je suis allé dans la communauté de Shiripuno dans la jungle amazonienne sur les conseils de Markou qui y était allé quelques années auparavant.
La communauté indienne de Shiripuno est gérée uniquement par les femmes du village et à travers ce tourisme équitable cela leur permet d’avoir des revenus et d’échapper aux traditions machistes .

La communauté est située à côté du village et au début de la jungle donc il n’est pas question ici de voir des anacondas, des crocodiles ou des pumas. En revanche j’ai pu voir beaucoup de singes et d’oiseaux (plus facilement qu’à Manu au Pérou).

J’étais dans un petit bungalow rustique en bois (mais quand même avec un hamac sur la terrasse^^) avec une vue sur le Rio Napo. J’avais aussi quelques amis avec moi dans mon bungalow : des lucioles qui fricotaient au dessus de mon lit, une tarentule (heureusement morte) devant ma porte et une chauve-souris qui logeait dans mes toilettes sèches (je ne vous raconte pas l’angoisse à chaque fois que je devais poser mes fesses sur la cuvette ^^). Il y avait aussi un gros perroquet dans le réfectoire qui prenait l’élastique de mon manteau pour un vers et qui n’arrêtait pas d’essayer de le manger :)

Le premier jour, une des femmes de la communauté me l’a fait visiter et m’a montré leurs différentes activités :
– J’ai planté des bananes et des yucas.
– Elle m’a montré comment ils se servent de la sève d’une plante (qu’ils appellent « Sangre del drago ») en tant que cicatrisant.
– Elle m’a fait des peintures de guerre rouges à partir des graines écrasées d’une plante qu’elle a cueillie.
– On a cherché (et trouvé) de l’or dans la rivière (enfin pas grand chose ^^)
– Une danse traditionnelle avec d’autres touristes qui étaient venus exprès pour y assister (honnêtement pas grand intérêt, ça fait trop club med de la jungle).
– J’ai tiré à la sarbacane sur une goyave.
– On a cueilli des graines de cacao et on a préparé nous même le chocolat. Je l’ai ensuite mangé en sauce avec des bananes miaaammmm !

Le deuxième jour, je suis allé voir un autre village pour voir les habitants tisser (à partir de fibres végétales) et faire de la poterie. Je suis ensuite allé voir un centre d’animaux blessés ou abandonnés par des citadins qui les avaient pris comme animaux domestiques…. J’ai pu voir un capybara (le plus gros rongeur du monde), des alligators, des oiseaux, des singes, des tapirs, des chats noirs et des tigrios !
Après 2 heures de pirogues pour retourner au village j’ai décidé d’aller au village d’à côté, Musahuali, pour pouvoir voir le match de foot Brésil / Allemagne. Je peux vous dire que les équatoriens supporters du Brésil faisaient la gueule avec cette avalanche de but :)

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